Jean V d’Armagnac y fut assiégé par Charles VII (1455), truffe blanche d'Alba puis par Louis XI (1473). Montluc l’enleva aux Protestants en 1562. Henri IV la leur rendit comme place de sûreté. Une ordonnance de Louis IX, sous l’année 1268, porte : se li roy met vin à taverne, tuit li autres tavernier cessent ; et li crieurs tuit ensemble doivent crier le vin le roy, au matin et au soir, par les carrefours de Paris. Et Louis le Jeune, écrivant de la Terre Sainte à Suger et au comte de Vermandois, régens du royaume pendant son absence, leur prescrit de donner à son cher et intime ami Arnould, évêque de Lisieux, soixante mesures de son très-bon vin d’Orléans. Pourquoi contraindre, pourquoi décourager sans cesse le cultivateur et ne pas lui laisser la faculté, pour payer les charges dont on l’accable, de tirer le meilleur parti possible de son champ ? ’est plus là on n’a pas enlevé le belvédère

Retrouvez le meilleur du terroir du Périgord Noir à « La Vitrine du Périgord », rue Jean Rouby à Terrasson, où a lieu le marché couvert aux gras et aux truffes. Une occasion de découvrir la cathédrale Saint-Front qui domine la ville et Vesunna, le site-musée gallo-romain construit par Jean Nouvel. A Brantôme, surnommée la petite Venise de Dordogne, les producteurs de truffes vous accueillent au cœur de la ville pour le marché aux truffes. Marché Contrôlé aux Truffes : tous les samedis durant la période des Foires Grasses sous la Halle Georges Brassens à partir de 8h15. Le contrôle se fera à partir de 7h15 et l’ouverture du marché contrôlé se fera à la cloche à 9h dans un espace matérialisé. Samedi, pour clore cette visite d'Etat de trois jours, elle rencontrera la maire de Paris, Anne Hidalgo, et visitera le marché aux fleurs parisien de l'île de la Cité, rebaptisé à son nom pour l'occasion. Aussi, achetées en Comtat Venaissin en pleine connaissance de cause, c'est sous le nom de truffes du Périgord qu'elles sont également vendues. C'est de ces volumes compacts qu'ont été extraits ensuite les fragments utilisés ici

Liébaut parle avec éloge des vins de Sèvre et de Meudon ; l’abbé de Murroles, de ceux de Surêne, Ruel, et St.-Cloud. Enfin on vient de voir les vins d’Orléans mis pour ainsi-dire en parallèle avec ceux de Beaune ; les tems sont bien changés à leur égard. C’est une remarque digue d’attention, dit fort agréablement l’écrivain, que j’ai tant de plaisir à citer et que je copie souvent, parce que je ne pourrois dire aussi bien : « C’est une remarque dont les buveurs sur-tout doivent triompher, que les deux princes qui proscrivirent les vignes en France aient été, l’un l’auteur de la Saint-Barthélemi ; l’autre, un des plus abominables tyrans qui aient affligé le monde ». Enfin Paumier, médecin normand, qui a écrit sur le cidre et sur le vin, ne parle qu’avec enthousiasme des vins français : c’est ainsi qu’il nomme ceux de l’île de France. On présume que ce prince parloit du vignoble de Rébréchien devenu depuis Henri, une possession des rois de France

Cette hypothèse, émise par Pline a propos de champignons en général, l’a été pour les truffes en particulier par un auteur que cite Ciccarelli et qu’il appelle Christophe Encélius. Constamment remplies par des consommateurs d’un goût peu délicat, ils forment un marché permanent ; ils sont un débouché, dans tous les momens, ouvert à l’écoulement de la denrée dont nous parlons. Mais avant tout, pour nous conformer à l’espèce d’ordre chronologique que nous avons observé jusqu’ici, le lecteur doit être prévenu que nous touchons à l’époque où les vignes de France furent atteintes d’un fléau dirigé par l’autorité, et non moins impolitique que celui dont elles avoient été frappées sous l’empire de Domitien. Gardez à l'esprit que votre temps de réaction est au moins trois fois plus lent que dans des conditions normales. Enfin, quoique les lumières acquises pendant le cours des deux siècles eussent dû propager les bons principes en économie politique et rurale, il ne fut pas moins défendu, sous le règne de Louis XV en 1731, de faire de nouvelles plantations de vignes, et de renouveler par le travail celles qui seroient restées incultes pendant deux années seulement

Après avoir lavé à plusieurs eaux les truffes entières et les avoir soigneusement brossées, afin qu'il n'y reste aucune parcelle de sable ou de terre adhérente à leur surface, on pose sur la table de cuisine autant de carrés de papier blanc qu'on veut faire cuire de truffes ; sur chaque papier on étend une barde de lard au centre de laquelle on place une truffe blanche d'Alba légèrement saupoudrée de sel fin. Emincez les truffes, comme pour la recelte précédente ; faitesles cuire dans un peu d'huile d'olives fine, sur un feu très-doux, avec une gousse d'ail écrasée et un bon assaisonnement de sel et de poivre; faites cuire un bon quart d'heure sur un feu doux; ajoutez quelques cuillerées de jus de citron au moment de servir. Les cuisiniers de nos déparlements méridionaux remplacent, dans cette recette, le beurre par de l'huile d'olives. Après avoir fait cuire les truffes dans du vin blanc, on les met dans un bocal à large ouverture ou dans un pot de faïence , et quand elles sont complètement refroidies, on verse par dessus autant de beurre frais fondu tiède ou d'huile d'olives fine que le vase en peut contenir